Le naturaliste nyonnais Jacques Berlie est certainement le plus qualifié pour témoigner de la chute libre des éffectifs de l’ongulé. «Je suis la colonie depuis quarante ans, à raison d’une visite chaque semaine. Il y avait environ 180 bêtes au début des années 2000, ce qui était beaucoup trop. Mais cet automne, j’en ai dénombré quarante-quatre lors de ma dernière tournée.» Une appréciation corroborée par la Sébastien Sachot, conservateur de la faune du canton de Vaud: «La baisse est de 300%. La population s’est carrément effondrée entre 2012 et 2013.»